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Mission rev3 : pas un rêve mais une réelle révolution

Photos of Mission rev3 : pas un rêve mais une réelle révolution

25A – Plénière rev3 – J’ai le pouvoir d’être ambassadeur de la transformation des Hauts-de-France

 

Un rêve éveillé qui se déploie en 3 dimensions et prépare sa révolution. Ne vous y trompez pas, rev3 n’est plus une ébauche ou une aspiration (rêve), mais bel et bien une réalité en construction. Une réalité qui permettra aux jeunes d’aborder l’avenir plus sereinement. De quelle manière ? En agissant dans un engagement respectueux de l’environnement prenant sa source dans une réflexion renouvelée des possibilités et un attachement territorial.

À l’origine, il y a 5 ans, ce fut la 8e édition du World Forum, lieu d’inspiration de par la transmission des pensées novatrices dans la thématique d’une économie responsable, qui insuffla l’idée de ce projet. Ainsi, la mission rev3 est née dans la région des Hauts-de-France au point de rencontre entre des projets novateurs déjà présents dans la région et la pensée de Jérémy Rifkin, intervenant du World Forum et auteur de l’ouvrage La Troisième Révolution industrielle.

 

« Passage à l’action » et « accélération »

Il a tout d’abord fallu que cette révolution s’applique au territoire des Hauts-de-France pour une prise en compte des ressources à amener dans un circuit court d’échanges. Cette mission consiste à allier : recherche en ressources renouvelables avec les outils de communication technologiques. Aujourd’hui, son ampleur est remarquable grâce à l’implication d’acteurs de plus en plus nombreux. En effet, rev3 s’adresse à chacun de nous et croit en l’émulation entre plusieurs niveaux d’acteurs. Ainsi, ce moteur cohérent peut générer un processus d’accélération. Jean-Pierre Letartre a effectivement souligné que le positionnement de rev3, « du bord au centre », était acquis et dès lors, l’accélération est nécessaire.

Dans ce but, les acteurs engagés étaient mis à l’honneur cette année avec l’Egothon. Concomitant au World Forum, ce marathon a pu bénéficier d’un évènement propice à une duplication de résolutions. Le temps n’est « plus à discussion mais à l’action » a insisté Philippe Vasseur, président de la mission rev3. La massification des actions s’opère dans l’articulation entre les acteurs et ce qu’ils produisent, comme au sein des « Maker Faire » ou « techshop », de plus en plus développés.

 

© Maxime Dufour Photographies

 

Émulation dans la confiance et l’équité

Sans perdre de vue le potentiel de cette mission pour l’avenir, les engagements tout comme les partenariats de projets, auront une continuité et un suivi. Il est essentiel pour réussir, que la confiance déposée dans les mains de chaque acteur résolu, le pousse à lutter contre le réchauffement climatique. Mais la verbalisation de ces efforts est importante pour que la prise de conscience s’articule d’un acteur à un autre. En effet, il est absolument essentiel que les gens investis soient reconnus et mis à la vue de tous, de manière à démocratiser les « bonnes » pratiques. Par ailleurs, cette audace tend à créer également les métiers de demain et à terme, un système d’entreprises actrices de changement comme celles déjà labellisées rev3 et inscrites dans son cadre de suivi. En parallèle de cela, des partenariats coopératifs tel que celui entre l’ADEME et rev3 sont à renforcer dans l’atteinte d’objectifs communs.

Enfin, trois mots d’ordre sont lancés à mettre en application dès demain : « région connectée, durable et inclusive ». Ces notions mettent en lumière l’aspect de connivence et d’échange entre les différents acteurs. Mais également, la durabilité se trouve dans le respect de la nature. L’aspect inclusif lui, s’explicite au niveau social, de manière à ce que chacun puisse s’épanouir, en osmose avec son territoire le plus local dans un système globalisant.

 

Anaïs BRUSEL