Longtemps confidentiel,  le « made in France » est désormais plébiscité, aussi bien par les responsables politiques que par les consommateurs ou par les producteurs. Les entreprises qui maintiennent leur activité en France s’assurent une certaine respectabilité mais, pour éviter tout risque de « France-washing », il est nécessaire d’avoir un discours de preuves et de démontrer son impact local en termes de création nette d’emplois (directs, indirects mais aussi induits, tout au long de la chaîne des fournisseurs). C’est particulièrement important pour certaines activités comme l’hôtellerie-tourisme,  les industries, extractives,  les délégations de service public (eau, énergie, transport, déchets),  la construction ou l’immobilier… mais c’est aussi un enjeu majeur pour les secteurs de la grande consommation et de la distribution, à l’heure de la préférence locale. En attendant que la mesure de l’empreinte économique locale,  équivalent social du bilan carbone, soit un jour rendue obligatoire pour les entreprises, peut-être, ce déjeuner proposera, exemples concrets à l’appui, une discussion autour de l’intérêt et de l’utilisation possible par les entreprises de la méthode input-output, qui fait référence sur ces questions.

– Animé par Elisabeth LAVILLE – Fondatrice et directrice, Utopies, France 

Les déjeuners thématiques permettent d’approfondir un sujet en petit groupe convivial. C’est l’occasion privilégiée de partager votre expérience avec d’autres entreprises en bénéficiant de l’avis d’un expert qui animera les échanges. 

 

— Supports —

Synthèse du déjeuner par Johannes Stolle