Une avancée en matière de RSE, c'est tout d'abord être un bon citoyen
Lors de la conférence plénière d'ouverture du World Forum Lille 2014, Monsieur Vlerick expose sa théorie sur une économie plus responsable en Europe.
« Qui a un impact sur la société par rapport au social business ? » voilà l’étude qui forcément plante le décor et l'ambiance de la rencontre.
Contre toute attente, les résultats de ce sondage ont conclu : 50% des citoyens contre 40% des managers des entreprises, 36% pour le gouvernement et 12% pour les ONG.
Pour Philippe Vlerick*, le gouvernement comme les ONG ainsi que les managers ont un réel impact. Pour ce qu’il en est du citoyen, il y a une controverse quant aux résultats du sondage. Selon lui, le citoyen européen est consommateur. Il ne se pose pas la question de la provenance du produit qu’il a acheté, ni celle de la façon dont sont traités les employés. C’est ce qu’il appelle la controverse du citoyen européen.
Contre toute attente, les résultats de ce sondage ont conclu : 50% des citoyens contre 40% des managers des entreprises, 36% pour le gouvernement et 12% pour les ONG.
Pour Philippe Vlerick*, le gouvernement comme les ONG ainsi que les managers ont un réel impact. Pour ce qu’il en est du citoyen, il y a une controverse quant aux résultats du sondage. Selon lui, le citoyen européen est consommateur. Il ne se pose pas la question de la provenance du produit qu’il a acheté, ni celle de la façon dont sont traités les employés. C’est ce qu’il appelle la controverse du citoyen européen.
Cependant, il parle d’être un bon citoyen dans toute entreprise : être un citoyen responsable. Pour être performant, il faut être en bonne relation avec ses employeurs, avec les normes environnementales et surtout être à l’écoute en règle générale : « Voir au large ». Une entreprise existe par les gens, l’entrepreneuriat vient de là.
Alors oui pour lui, il y a trop de règles, de lois et de restrictions qui tuent les entrepreneurs, mais une des belles leçons qu’il a apprise durant ses 33 ans de travail est que la RSE n’est pas nécessaire, car il en faut bien plus pour faire avancer les choses. Comme le développement humain qui rend les gens heureux, ça les libère. Pour cela, il faut être attentif. La finalité d’une entreprise étant de rendre le monde meilleur, par l’écoute et par l’économie responsable.
Alors oui pour lui, il y a trop de règles, de lois et de restrictions qui tuent les entrepreneurs, mais une des belles leçons qu’il a apprise durant ses 33 ans de travail est que la RSE n’est pas nécessaire, car il en faut bien plus pour faire avancer les choses. Comme le développement humain qui rend les gens heureux, ça les libère. Pour cela, il faut être attentif. La finalité d’une entreprise étant de rendre le monde meilleur, par l’écoute et par l’économie responsable.
Marthe Desreumaux
Plénière d'ouverture World Forum Lille , Mardi 21 OCT 2014
*Président et Directeur Général de Raymond UCO Denim, est aussi membre d’un groupe de directeurs de « Vlerick Business Scholl » et directeur de KBC Groupe. Ne l’oublions pas, il a été élu manager de l’année en Belgique en 2006.