Le monde moderne a connu deux révolutions industrielles. Elles étaient caractérisées par le couplage de nouvelles énergies et les innovations de la communication. D'abord la machine à vapeur, puis le charbon, l'enjeu d'aujourd'hui est l'expansion des énergies renouvelables dans le monde entier.
Dès le début de la séance plénière sur la Troisième Révolution Industrielle, on comprend l’enjeu : La réduction de la consommation d’énergies. La communication, le transport et la logistique s’ajoutent aux énergies renouvelables pour créer une dynamique interconnectée plus sobre en consommation d’énergies. Le Luxembourg est la première terre d’accueil de cette initiative absolument innovante où l’énergie devient verte, où l’économie se circularise et où l’infrastructure est intelligente dans tous les secteurs d’activités.
Le Luxembourg n’est pas le seul point d’expérimentation dans le monde. Il est activement suivi par la région Hauts-de-France, par Amsterdam et notamment par Heidelberg. Cette ville du sud-Ouest de l’Allemagne nous est représentée par son maire M. Eckart Wüzner, aussi président d’Energy city. Venu spécialement pour la conférence, il nous expose les objectifs de cette association. Elle apporte son aide aux villes d’Europe pour la mise en place d’énergies renouvelables dans les territoires.L’association permet aux villes de peser auprès des institutions européennes pour mener de nouvelles politiques urbaines dans l’ensemble des secteurs d’activité. Finalement, elle promeut ces expérimentations à d’autres acteurs locaux afin de partager les connaissances et les savoir-faire.
Il ne s’agit pas d’un congrès de philosophes débattant sur le futur comme un disque rayé buté sur la même mélodie. Cette aire de jeu grandeur nature apporte une vision du monde inédite montrant que cette révolution responsable est possible sur le terrain. D’ailleurs, ces réseaux de territoires sont de plus en plus performants et ont un réel impact sur l’économie, le social et l’environnement.
Si on changeait d’échelle ?Imaginons que toutes les villes européennes décident de rejoindre le mouvement. D’après le maire d’Heidelberg, cela est envisageable car « beaucoup de personnes se rendent compte que cela représente un meilleur futur ».
Fiona Couly