La société est en perpétuel bouleversement. Les réseaux RSE (responsabilité sociale des entreprises) se confrontent à de nouveaux enjeux chaque jour.
Autour de Jan Noterdaeme : Michel Doucin, Michel Schuurman et Philippe Vlerick, s’interrogent sur ces nouveaux défis de l’économie responsable en Europe.
« Il faut que l’Europe fasse rêver » d’après Michel Doucin, diplomate et secrétaire permanent de la plateforme RSE en Europe. Pour cela, il faut se confronter aux problèmes d’aujourd’hui. Alors même que les ressources naturelles sont indispensables, elles s’épuisent. Aussi, le développement des sociétés et des pays obligera à produire beaucoup plus. Les intervenants s’accordent pour dire qu’il faut chercher des solutions durables. L’autre changement est celui du vieillissement de la population, qui amène à repenser l’entreprise, ou encore le système de retraite.
« Faites la RSE, vous gagnerez la guerre économique sans combattre »
Michel Doucin, pour répondre à ces défis, évoque le « petit miracle » de la création d’une plate-forme RSE en France en 2012. Pour lui, cette initiative engage le collectif et valorise la dimension sociale, responsable et durable de l’entreprise. Pour Philippe Vlerick, président et directeur général de Raymond Uco Denim Ltd, les entreprises doivent aller au-delà des actionnaires, des travailleurs, des consommateurs et de la planète pour intégrer un seul objectif commun : rendre le monde meilleur.
Aux Pays-Bas, MVO Netherland, propose l’économie circulaire. Michel Schuurman est impliqué dans ce réseau RSE hollandais. Il présente ses chaussettes en rebuts de filets de pêche comme exemple de cette nouvelle forme d’économie, qui consiste à chercher des nouvelles ressources naturelles inépuisables pour la production. Ces entreprises qui expérimentent l’économie circulaire osent rompre l’incompatibilité entre réaliser des bénéfices et produire durablement.
Vers une économie responsable en Europe ?
La communauté européenne intègre de plus en plus la RSE dans les entreprises, sans pour autant prendre en compte toutes les décisions. Jan Noterdaeme, consultant senior relations extérieures du CSR Europe (The European Business Network for Corporate Social Sustainability) ajoute que l’union veille à ce que tous les accords de commerce aient des chapitres sur les RSE et le développement durable. Aujourd’hui, malgré la situation de crise, il faut arrêter d’être négatif à propos de l’Europe. Le plus important pour la communauté européenne est de s’appuyer sur les entrepreneurs qui comprennent qu’il faut combiner objectifs économiques avec objectifs sociaux et environnementaux.
Mais Philippe Vlerick insiste beaucoup sur l’implication des citoyens pour construire cette économie responsable en Europe. Et 50% de la population le soutient d’après un sondage dans plusieurs pays. Mais le citoyen est paradoxal, pour le manager belge de l’année 2006, il pense comme un citoyen mais agit comme un consommateur. Et les entreprises elles-mêmes doivent être des bons citoyens.
Marine SOUXDORF ESPOL
« Faites la RSE, vous gagnerez la guerre économique sans combattre »
Michel Doucin, pour répondre à ces défis, évoque le « petit miracle » de la création d’une plate-forme RSE en France en 2012. Pour lui, cette initiative engage le collectif et valorise la dimension sociale, responsable et durable de l’entreprise. Pour Philippe Vlerick, président et directeur général de Raymond Uco Denim Ltd, les entreprises doivent aller au-delà des actionnaires, des travailleurs, des consommateurs et de la planète pour intégrer un seul objectif commun : rendre le monde meilleur.
Aux Pays-Bas, MVO Netherland, propose l’économie circulaire. Michel Schuurman est impliqué dans ce réseau RSE hollandais. Il présente ses chaussettes en rebuts de filets de pêche comme exemple de cette nouvelle forme d’économie, qui consiste à chercher des nouvelles ressources naturelles inépuisables pour la production. Ces entreprises qui expérimentent l’économie circulaire osent rompre l’incompatibilité entre réaliser des bénéfices et produire durablement.
Vers une économie responsable en Europe ?
La communauté européenne intègre de plus en plus la RSE dans les entreprises, sans pour autant prendre en compte toutes les décisions. Jan Noterdaeme, consultant senior relations extérieures du CSR Europe (The European Business Network for Corporate Social Sustainability) ajoute que l’union veille à ce que tous les accords de commerce aient des chapitres sur les RSE et le développement durable. Aujourd’hui, malgré la situation de crise, il faut arrêter d’être négatif à propos de l’Europe. Le plus important pour la communauté européenne est de s’appuyer sur les entrepreneurs qui comprennent qu’il faut combiner objectifs économiques avec objectifs sociaux et environnementaux.
Mais Philippe Vlerick insiste beaucoup sur l’implication des citoyens pour construire cette économie responsable en Europe. Et 50% de la population le soutient d’après un sondage dans plusieurs pays. Mais le citoyen est paradoxal, pour le manager belge de l’année 2006, il pense comme un citoyen mais agit comme un consommateur. Et les entreprises elles-mêmes doivent être des bons citoyens.
Marine SOUXDORF ESPOL
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